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Les allergies alimentaires : mettre des mots sur les maux de ce siècle !

Publié le 12 août 2016

Gluten, lactose, allergie, intolérance, voilà quelques mots qui ont fait leur place dans notre vocabulaire de tous les jours. Domaine complexe qui mine notre assiette. Essayons de dépatouiller un peu tout ça…

Normalement, notre corps dégage des anticorps lorsqu’il détecte un virus. En cas d’ingestion d’un aliment allergène, il perd complètement la boule et attaque une des protéines de l’aliment qu’il considère comme un intrus à coup d’immunoglobuline E, d’où des réactions dites sévères : cutanées (eczéma) ou des difficultés respiratoires (asthme), mais aussi choc anaphylactique pouvant entrainer la mort.

Notons cette différence subtile entre allergie et intolérance. Lorsque l’allergie active notre système immunitaire avec la libération d’anticorps (Ig E), l’intolérance implique le métabolisme, elle hypersensibilise notre système digestif en libérant quant à elle des anticorps d’immunoglobuline G (Ig G). Les symptômes d’une intolérance peuvent également être cutanés, respiratoires et/ou digestifs mais ils ne déclencheront jamais une réaction potentiellement mortelle… ce qui ne rend pas pour autant la vie avec une intolérance moins difficile à gérer au quotidien, on apprend simplement à faire avec (ou sans l’aliment incriminé plutôt). Petit rayon de soleil dans le monde des intolérants au lactose : la prise de lactase facilitera la digestion de produits laitiers.

Les allergies se déclarent généralement avant l’âge de 4 ans. Les plus courantes chez les enfants sont le lactose ou la protéine de lait de vache (caséine), et les œufs (qui, bonne nouvelle, a tendance à disparaître en grandissant).
Sans oublier les arachides, les fruits à coque, les fruits de mer…
Faits intéressants, au Japon, l’allergie alimentaire la plus répandue est celle du riz ; en Scandinavie, le poisson. La diversité alimentaire est donc de mise !

Si vous pensez être intolérant ou allergique à un aliment, pour en avoir le « corps » net et poser un diagnostic clair, il sera bon de se rendre dans un centre d’allergies pour une bonne batterie de tests : prise de sang, test cutané (qui consiste à piquer la peau avec l’extrait concentré d’un aliment) et test de provocation orale (ingestion d’un aliment et analyse spontanée des résultats encadrée par le personnel médical). Après ces longs moments parfois désagréables, toute allergie potentielle sera détectée et vous pourrez adapter votre régime alimentaire en conséquence. L’essentiel est d’être suivi médicalement, que ce soit par un/e allergologue ou un/e nutritionniste… d’éviter les aliments qui fâchent votre bidou et bien évidemment de diversifier un maximum son alimentation : ce qui est d’une facilité sans nom quand on possède un Actifry, des dizaines de recettes à adapter selon le régime de chacun/e !